Après la création et le lancement de sa société, un dirigeant doit réfléchir pour augmenter la productivité et accroître la rentabilité de ses activités. Cela exige une stratégie cohérente pour perfectionner les pratiques en vue de booster les résultats de la structure. Cet article vous présente quelques clés essentielles pour réussir rapidement à améliorer les performances de votre entreprise.
Sommaire
L’adoption d’un management participatif
Un dirigeant doit impliquer le personnel dans la définition de la stratégie globale de son entreprise. Après la fixation des grandes lignes de ses projets, il doit associer les équipes pour la déclinaison des objectifs. Ce mode de fonctionnement amène chaque collaborateur à appréhender véritablement la vision du manager. Cela renforcera le sentiment d’appartenance à un groupe chez les agents. Ils pourront émettre leurs avis sur les questions essentielles. Cette astuce managériale permet de fédérer rapidement les différents acteurs impliqués dans un projet autour des principaux objectifs à atteindre. Cela se traduira par une meilleure motivation du personnel.
Une gestion concertée
Dans un système de management participatif, le dirigeant opère comme un discret superviseur qui s’assure de la disponibilité des moyens et de l’attente des objectifs. Périodiquement, il peut convoquer des réunions pour évaluer le travail accompli. Chaque responsable d’équipe pourra intervenir pour présenter les défis relevés, les difficultés rencontrées et les approches de solutions pour obtenir de meilleurs résultats. Les autres agents pourraient émettre des avis et des suggestions pour régler les différents problèmes évoqués. Le manager tiendra compte des propositions de ses collaborateurs et de sa vision pour prendre toutes les décisions susceptibles d’améliorer le fonctionnement de sa société. Les réunions doivent constituer des séances d’échange en vue de perfectionner les pratiques, de peaufiner les modes de communication, de réorienter certaines politiques, etc. Le dirigeant ne doit pas se contenter de transmettre au personnel ses instructions. Il doit préparer ces rencontres en amont et définir clairement l’ordre du jour. Les réunions inutiles représentent une perte d’argent et de temps. Il doit amener ses collaborateurs à identifier en équipe les principes et les règles qui s’imposent pour la bonne marche de l’entreprise.
Une délégation de pouvoir maitrisée
La délégation de pouvoir occupe une place très importante dans un système de management participatif. Le dirigeant ne devra plus fonctionner comme un gendarme qui distribue des ordres à longueur de journée. Il fixe simplement des objectifs. Il s’en remet aux compétences et au bon sens de ses agents pour les atteindre. Il se contentera de vérifier les résultats obtenus. Au besoin, il recadre ses collaborateurs en formulant des recommandations ponctuelles. Il doit prendre l’habitude de les encourager pour les motiver et les inciter à exploiter toutes leurs potentialités. Il ne doit pas se précipiter pour intervenir en cas de problème. Il laisse les équipes présenter leurs suggestions. Ensuite, il valide les solutions qui correspondent à sa vision en matière de gestion de conflits.
La délégation de pouvoir demeure une astuce managériale exceptionnelle. Le dirigeant décharge une partie de son fardeau sur les collaborateurs pour permettre à ceux-ci de mieux appréhender les contraintes existantes. Ils comprennent alors plus facilement les décisions prises au bout du processus. Le management participatif implique généralement la mise en place d’un code de conduite. Celui-ci présente un récapitulatif des valeurs qui doivent régir la vie au sein de l’entreprise. Le dirigeant devrait confier l’élaboration de ce document à une commission interne. Cet organe organisera des séances avec tout le personnel pour la définition des règles. Le leader interviendra en dernier ressort pour vérifier leur applicabilité. Le manager s’apparente alors à un coach professionnel qui accompagne les différentes équipes. Il coordonne subtilement les activités sans chercher à s’imposer comme le super chef. Chaque collaborateur devient son propre contrôleur. N’hésitez pas à consulter Futur RH pour trouver d’autres idées pertinentes pour optimiser la gestion des ressources humaines.
La fixation des objectifs concrets
La gestion d’une entreprise s’apparente à la conduite automobile. À l’instar d’un chauffeur, un dirigeant doit connaître son point de départ (missions) et sa destination finale (objectifs). Sur la base de ces deux éléments, il définira l’itinéraire le plus court (stratégie) et fournira la carburation nécessaire (moyens) pour arriver à bon port (résultats).
L’analyse SWOT et la méthode SMART
Avant de perfectionner sa stratégie, un manager doit prendre le temps de réaliser un état des lieux. Un véritable diagnostic s’impose pour identifier clairement les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de sa société. Sur la base des résultats de ce travail, il pourra définir les principaux objectifs de son entreprise. Cet exercice doit s’effectuer conformément aux exigences de la méthode SMART. Le dirigeant ne doit pas se contenter d’une liste de déclarations d’intention vagues et incertaines. Il doit fixer des objectifs simples, spécifiques et faciles à comprendre. Cela lèvera toute équivoque au niveau du personnel. Un objectif doit rester quantifiable et atteignable. La stratégie d’une entreprise ne doit pas comporter des ambigüités. Le dirigeant ne doit pas exiger des résultats surréalistes au risque de fatiguer et de décourager ses collaborateurs. Enfin, un objectif doit rester contrôlable par l’agent ou par l’équipe chargée de l’atteindre.
Un engagement fort
La fixation des objectifs représente un acte de management très déterminant qui améliore rapidement les performances de l’entreprise. Cet exercice permet au dirigeant d’officialiser sa vision et de renforcer son leadership. Il manifeste sa volonté d’inscrire ses différentes actions dans une stratégie globale avec des buts exhaustifs. Cela se traduit par une meilleure organisation et une répartition opérationnelle des tâches. Chaque équipe connaîtra avec précision ses missions et les moyens à sa disposition. Elle pourra mettre en place un planning pour un parfait déroulement des différentes activités. La fixation des objectifs simplifie la supervision et favorise une auto-évaluation. Cela incite les collaborateurs à mieux s’impliquer dans le bon fonctionnement de l’entreprise. Ils deviennent plus responsables et plus productifs.
Une stratégie de communication efficace
Une entreprise doit travailler en synergie pour booster sa productivité et sa rentabilité. Pour éviter de perdre du temps, elle doit prôner un système simplifié de partage d’informations et des méthodes de communication modernes. Les professionnels préconisent de plus en plus la politique dite de la porte ouverte. Les équipes ne doivent plus se barricader dans des bureaux clos. Cela élimine les sensations de mystère. Cette solution favorise un sentiment de confiance entre les différents acteurs. Un manager doit inciter ses collaborateurs à prôner des commentaires positifs. Une remarque mal formulée peut décourager votre interlocuteur et créer chez lui un frein psychologique. Vous pouvez relever une erreur grotesque sans vous montrer désagréable ! N’hésitez pas à en discuter oralement s’il n’arrive pas à appréhender aisément vos instructions écrites. Une bonne stratégie de communication doit prôner l’esprit d’équipe. Chaque service doit connaître ses attributions avec une répartition assez claire des rôles et des responsabilités. Optez pour des pauses-café groupées. Cela prend généralement des airs de réunions informelles. Les collaborateurs en profitent pour échanger sur les dossiers en instance. N’hésitez pas à mettre en place des logiciels de gestion de tâches hébergés sur le Cloud pour simplifier vos procédures internes de communication.
L’opérationnalité des équipes
Au-delà des stratégies et des règles, le fonctionnement d’une entreprise repose avant tout sur des hommes. Pour espérer booter les performances de votre société, mettez vos agents à des postes compatibles avec leurs qualifications et leurs compétences. Toutefois, ne prenez pas uniquement en compte les diplômes pour effectuer vos choix. Intéressez-vous également à la personnalité de vos collaborateurs. Considérez leur capacité à innover. Étudiez leur sens d’organisation et de rigueur. Vérifiez leur aptitude à travailler de manière autonome. Cela vous permettra de leur confier des rôles et des responsabilités qu’ils pourront pleinement assumer. Assurez-vous qu’une certaine harmonie existe entre l’emploi et la personne qui l’exercera.
Par ailleurs, la compatibilité entre la société et l’agent représente également un facteur important. Conservez uniquement des collaborateurs qui réussissent à intégrer la vision de votre entreprise. Ils parviennent facilement à comprendre les pratiques et les modes de fonctionnement. Ils pourront alors aisément faire valoir leurs compétences à des postes donnés et trouveront une place au sein de votre société.
Enfin, constituez des équipes opérationnelles. Cela implique une certaine compatibilité entre les membres de chaque groupe. Étudiez leur aptitude à travailler ensemble. Considérez également leur complémentarité et leur sens de l’organisation. Mettez à la tête de chaque département un leader capable de fédérer les autres agents autour de sa gestion. Tout dysfonctionnement au niveau d’une équipe peut affecter les performances de l’entreprise.
Le respect de l’équilibre entre les vies privées et professionnelles
Les mauvaises conditions au travail peuvent générer des problèmes personnels chez vos agents. Ne perdez donc pas de vue leur bien-être au sein de votre organisation. Prenez les dispositions pour éviter les situations de stress. Conformez-vous aux heures réglementaires de travail. Assurez-vous que les obligations professionnelles n’empiètent pas sur la vie privée de vos collaborateurs. Offrez-leur toutes les garanties prévues par la loi pour les motiver et les inciter à améliorer leur productivité.